Contexte et Problématique
L’engagement par le Cameroun a restauration plus de 12 millions d’hectares et des plus de 100 hectares de l’AFR100 nécessitera d’énormes flux de ressources.
Il s’agira en particulier de réunir, d’une part, les donateurs et les investisseurs, qui disposent de ressources et apprécient les solutions fondées sur la nature, mais qui manquent d’agilité pour les mettre en œuvre sur le terrain. Il s’agira également, les détenteurs de connaissances et de savoirs, qui ont besoin d’un appui financier sur le terrain ; et qui sont motivés par la recherche de profits et de récompenses, mais qui manquent des réseaux et de relations nécessaires. Et enfin, les acteurs volontaires sur le terrain – agriculteurs, propriétaires/gestionnaires de terres, qui ont une à long terme, mais qui ne disposent pas des ressources des donateurs/investisseurs et les connaissances des prestataires de services.
Malheureusement, jusqu’à présent, les ressources nécessaires pour restaurer plus de 12 millions d’hectares au Cameroun et les plus de 100 millions de paysages dégradés de l’AFR100 sont dispersées chez les privées, logées dans des gouvernements, dans de grandes sociétés multinationales ou détenues par de grandes organisations internationales. Ces entités souffrent toutes d’un problème similaire et interconnecté – un problème de mission, la restauration des écosystèmes (RE) n’étant pas leur unique objectif.
La réussite de la restauration des écosystèmes nécessite une attention soutenue et ciblée sur la mission de restauration, de manière à obliger les acteurs volontaires à engager leurs ressources de manière automatique et en temps réel, afin de restaurer les fonctions de l’écosystème dans les paysages dégradés ou en voie de dégradation. Moneytrees est conçu et mis en place pour atteindre cet objectif.
MoneyTrees : Une Relation Volontaire Basée Sur la Performance
Nous sommes donc en présence d’une relation – un marché, comprenant trois (03) acteurs principaux : les investisseurs qui cherchent à acheter les bénéfices d’une application réussie de solutions basées sur la nature ; les prestataires de services qui échangent des intrants, des connaissances techniques et des compétences ; et les agriculteurs locaux/développeurs de terres qui utilisent les intrants, les connaissances et les compétences pour leurs moyens de subsistance et qui, ce faisant, apportent des bénéfices écosystémiques à la société et à la postérité, ce qui permet de satisfaire les investisseurs.
Par conséquent, dans la mesure où les agriculteurs locaux/développeurs de terres bénéficient de solutions fondées sur la nature et les mettent en œuvre par le biais de la restauration des paysages, en utilisant les connaissances et les matériaux fournis par les prestataires de services, les donateurs investiront eux aussi des ressources de plus en plus importantes.
Mais cela dépendrait de la rencontre physique ou virtuelle de ces trois acteurs, qui interagiraient ouvertement et de manière itérative. C’est-à-dire que les investisseurs en auraient pour leur argent d’une manière qu’ils pourraient vérifier en temps réel, et qu’ils seraient en mesure de se retirer s’ils n’en avaient pas. Les prestataires de services seraient en mesure de vendre efficacement des technologies de restauration de haute qualité aux investisseurs. Ces technologies seraient requises et acceptées par des agriculteurs et des gestionnaires de terres très performants. Ces deniers les utiliseraient de manière efficace dans des contextes de restauration du paysage correctement étudiés.
Pour que ces interactions se produisent et fonctionnent efficacement avec des sauvegardes, un marché approprié est nécessaire, ainsi, Moneytrees.
S’écartant radicalement des pratiques habituelles, Moneytrees s’engage à être évalué et récompensé en fonction d’une part vérifiable et négociée (%) de l’investissement directement responsable de la restauration d’écosystèmes dégradés ou en voie de dégradation.